Pendant que les organisations de la société civile se cherchent sur place en Guinée, certaines font des lobbyings à l’extérieur pour chercher des partenaires et les amener à accompagner et aider à exécuter des grands projets profitables aux associations et ONG. C’est le cas de la Maison des Associations et ONG de guinée(MAOG).
Une forte délégation de cette structure, avec à sa tête, Lanssana Diawara est en ce moment en France, précisément à Amiens pour la signature d’une convention de partenariat avec la structure faîtière des maisons des associations de la France dénommée Réseau national des maisons des associations de France. La signature a eu lieu jeudi 7 décembre, en présence des différents représentants des maisons des associations sur toute l’étendue du territoire français.
Cette convention historique d’une dizaine de pages est essentiellement axée sur entre autres : la formation et le renforcement des capacités, les échanges documentaires et des propositions de recommandations aux partenaires techniques et financiers au niveau local en vue de financer des grands projets et programmes de la MAOG .Ce qui est un acte majeur a t-il signalé.
À travers ce partenariat, la MAOG compte mettre en place une synergie pour lutter contre l’immigration clandestine, l’extrémisme et tant d’autres qui gangrènent notre société. « Aujourd’hui, nous vivons la mondialisation, et face aux problèmes majeurs des deux continents, nous avons des points de convergence » souligne le Directeur exécutif de la MAOG.
Les deux parties signataires ont des engagements à respecter vis-à-vis de cette convention. Parmi les engagements pris par le réseau national des maisons des associations de la France, figurent les stages de formation accordés aux membres des associations et ONG de Guinée (MAOG) et leurs participations aux colloques et forums organisés par le dit réseau en France et un peu partout en Europe.
Par la même occasion, Lanssana Diawara a fait des plaidoyers pour la mise en place de l’union francophone des maisons d’associations, (UFMA). « Sur ce point, ce projet sera étudié en profondeur pour sa mise en œuvre », a fait savoir Lanssana Diawara.
Après la France, la prochaine étape sera l’Allemagne et le Canada pour faire des lobbyings en vu de rendre plus performantes et compétitives les organisations de la société civile guinéenne sur le plan international.