La semaine de la citoyenneté se poursuit à Conakry et sur le reste du territoire national. Au lycée Donka dans la commune de dixinn, une conférence sur la violence en milieu scolaire a été organisée. Plusieurs élèves et encadreurs du dit établissement on pris part à cette rencontre.

La violence en milieu scolaire est une réalité qui se vit au quotidien dans certains établissements du pays. Pour endiguer le phénomène il faut que chacun  joue sa partition a indiqué le conférencier Bah Thierno Hamidou, qui estime que la violence à l’école est une pratique qui incombe à tout ce qui sont en charge d’un enfant soit au niveau de mais aussi au niveau de la société.

Le représentant du comité national de la semaine de la citoyenneté à cette conférence se  félicite, de la façon dont se sont déroulés les échanges avec les élèves. Mamadi Condé reste cependant catégorique quant à toute forme de violence qui pourrait se produire dans ce milieu.

Pour lui, il faut au-delà de la responsabilité que tout le monde  se partage dans ce cadre de la lutte contre la violence, inviter les autorités des établissements scolaires à engager  une sorte d’émulation au niveau des enseignants pour faire valoir la bonne conduite à l’école. Car  poursuit-il, la violence est un phénomène qui vient saper nos valeurs morales et culturelles dans ces établissements et introduit tout ce qui est prescrit par notre société.

La violence en milieu scolaire peut être endiguée avec l’enseignement des notions de la citoyenneté. La nouvelle proviseure du lycée Donka a exprimé son regret par rapport aux informations qu’elle a eu de cet établissement. Des comportements des élèves pas très reluisants a souligné Madame Sangaré Mamadia Camara qui affirme avoir apporté du sang neuf dans le fonctionnement du lycée Donka. La première responsable de cet établissement  a par ailleurs déploré l’état dans lequel se trouve son école : des tas d’ordures et des flaques d’eaux qui jonchent devant la rentrée principale de l’établissement accueillent les visiteurs du coté  du centre professionnel (l’école des métiers). Un aspect  néfaste à la santé des enfants, mais qui  donne surtout le dégout et démotive les enseignants et élèves à venir en classe. Mamadia Camara souhaite que cela soit corrigé par les autorités de tutelle et les personnes de bonne volonté.