Construit depuis le 11 avril 1988, l’institut de nutrition de Donka reçoit des enfants qui sont nés prématurés, ou qui sont dans un état de souffrance issues d’un accouchement laborieux.
Cet institut se trouve de nos jours dans un état piteux. Il suffit de faire un tour pour constater les faits. Pas plus tard que le lundi 23 décembre 2013 un nouveau-né a trouvé la mort dans ce centre de nutrition. M’Mabinty Camara la mère de l’enfant déclare que son enfant est décédé dans la nuit du dimanche à lundi à cause des coupures intempestives d’électricité.
Une information démentie par Dr Ibrahim kalil Koné directeur général de l’institut.Il soutient que partout dans le monde, il ya des morts prématurées. « Je m’inscris en faux ! La mort de l’enfant n’est pas liée à l’électricité, mon institut dispose d’un groupe électrogène des 65 KWA qui assure le relai en cas de coupure a-t-il martelé ». Mais d’après nos constats ce groupe n’était pas opérationnel, il serait en panne depuis 3 jours.
Par ailleurs, Dr Ibrahim Kalil Koné reconnait tout de même que cet institut qui est construit depuis 1988 pour une population à l’époque des 800 milles habitants, ne reflète plus les normes d’un centre de néonatologie, surtout avec l’augmentation du nombre de demande. C’est pourquoi, le Directeur de l’Institut de Nutrition et de la Santé de l’Enfant, souhaite l’appui des bonnes volontés afin de construire un nouveau local pour augmenter la capacité d’accueille et la fourniture d’équipement comme des couveuses, l’oxygène, des médicaments, le lait de premier âge et surtout le remplacement du groupe électrogène qui cause des problèmes énergétiques à l’institut. Pour Dr Koné, l’Etat Guinéen n’a pas suffisamment de moyens pour faire face aux préoccupations de l’institut.
A préciser que cet institut de nutrition construit par l’Union européenne à travers le 5e FED sous le régime d’Ahmed Sékou Touré, ne relève pas du CHU Donka. Mais cet argument ne devrait pas pousser les autorités de Conakry, à abandonner l’unique institut qui s’occupe des enfants dans une situation difficile. En tout cas, si rien n’est fait dans les jours qui suivent, nous allons enregistrer sans nul doute, un nombre important des mortalités infantiles et néonatales.
Abdoul Matlaby Baldé :
+224 664 295 032

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