L'UFR déplore la situation créée récemment par de folles rumeurs qui ont couru ces derniers jours, rumeurs selon lesquelles, les établissements scolaires devaient être pulvérisés pour lutter contre Ébola. Ces rumeurs ayant entraîné la désertion de bon nombre d'établissements par les élèves et une psychose chez les parents d'élèves, elles ont fortement perturbé le déroulement des cours dans un contexte où nous avons connu un retard sans précédent de la rentrée scolaire dû à la maladie Ébola.
L'UFR trouve regrettable que de petits esprits malins aient trouvé en cette circonstance l'opportunité d'accuser un parti politique sur la base que les établissements les plus désertés se trouvent dans les zones favorables au parti en question. L'UFR revendique sa position dominante dans la commune de Matoto tout en réitérant sa ferme volonté de tout mettre en œuvre en vue l'éradication totale de la maladie Ébola de notre pays.
Nous constatons que la stratégie de la Mouvance reste immuable face à son incapacité à gérer les Crises auxquelles notre pays est confronté. Plutôt que de faire de cette question d'une gravité exceptionnelle un sujet de polémique, l'ensemble des guinéennes devraient se solidariser pour constituer un seul front contre Ébola.
C'est d'ailleurs dans ce sens que le Président de l'UFR avait proposé la mise en place d'un comité élargi, intégrant l'ensemble des forces vives de la nation pour lutter contre Ebola. Malheureusement, cette initiative soutenue par l'ensemble des Députés n'a, à ce jour, pas connu le moindre début d'application.
L'UFR pour des questions d'éthique et de responsabilité s'abstient d'engager une polémique sur un sujet aussi grave que la maladie Ébola qui a coûté la vie à près de 2000 de nos compatriotes.
Mohamed Tall, Porte-parole de l’UFR