À peine arrivée, les organisations de défense des droits humains demandent l’ouverture du procès des victimes du massacre du 28 septembre 2009. À rappeler que le capitaine à la retraite Moussa Dadis Camara, président du CNDD a regagné Conakry le 22 décembre 2021.
Mme Aïssatou Bah directrice du bureau Afrique de la FIDH, a chez nos confrères du groupe FIM FM sollicité aux autorités de tout mettre en œuvre pour l’ouverture du procès.
« Pour nous FIDH, l’OGDH et l’AVIPA c’est important que tous les accusés soient présents pour l’ouverture du procès. Moussa Dadis Camara étant la personne la plus haute placée infiltrée dans ce dossier, il était essentielle qu’il soit présent déjà pour les victimes qui demandent à ce que ce procès se tienne depuis 12 ans, mais aussi la présence de tous les accusés pour assurer une manifestation de la vérité à la hauteur de la gravité des faits. Le message il est très clair, il est d’abord adressé aux autorités guinéennes, parce que Moussa Dadis Camara a été inculpé par la justice guinéenne. Donc maintenant qu’une personne inculpée a commis aussi des crimes graves, dans un dossier aussi emblématique, est de retour au pays il est important que les autorités nationales mettent tout en œuvre pour garantir qu’il soit à la disposition de la justice, pour qu’elle soit présente pour l’organisation et la tenue de ce procès. Donc ça il relève vraiment de la responsabilité des autorités nationales et on a bon espoir, comme je le disais tout à l’heure les signaux qui nous ont été envoyés à tous et à toutes soient poursuivis par des actes concrets pour s’assurer que la justice nationale puisse faire son travail», a-t-elle fait savoir.