Les travaux d’entretien de certains axes routiers de la capitale et le mauvais comportement de certains citoyens dans la circulation sont à l’origine de nombreux embouteillages à Conakry.
Les usagers passent des heures pour arriver à destination. Le grand rond-point de Matoto et le rond-point du camp carrefour sur l’autoroute Fidel Castro sont des exemples.
Au niveau de ces carrefours, des bouchons interminables formant de longues files d’attente empêchent la plupart des personnes à arriver à leur lieu de travail à temps.
« Ils doivent accélérer les travaux et aussi augmenter le nombre de policiers sur la route. L’indiscipline de nous les chauffeurs de taxi doit être aussi résolu pour mettre fin à cette situation », a déclaré un conducteur de taxi.
Assise à dans un taxi, Fatoumata Diakhaby, une jeune fonctionnaire explique son calvaire : « Tu peux quitter la ville à 16 heures, pour arriver en banlieue à 20 h. Le trajet qui, auparavant te faisait 30 à 40 mn te prend jusqu’à 4 heures. Ils doivent s’activer parce que les gens souffrent vraiment.»
Le stationnement de gros camions tout au long des abords des routes et la concentration de l’administration publique et privée au centre-ville de Kaloum sont aussi à la base de cet état de fait à Conakry.
Face à cela, bon nombre de citoyens sollicitent la décentralisation des ministères en banlieue de Conakry. Chose qui, disent-ils, va réduire la concentration des services à Kaloum.