Le plus souvent en Guinée, le prix des denrées alimentaires est en hausse durant la période du ramadan. Cette année l’approche du mois de ramadan coïncide à la crise sanitaire liée à la maladie du coronavirus.

Cette double situations (COVID-19, Ramadan) ne sera pas chose aisé pour les fidèles musulmans, vu les procédures mises en place par l’autorité dans l’optique de freiner la propagation de la pandémie COVID-19, pour qui sait que la majorité des Guinéens vit du quotidien.

Interrogé sur les ondes de nos confrères d’Espace FM ce mardi, le ministre guinéen en charge du commerce, a au préambule rassuré les animateurs sur le niveau de sécurité alimentaire. « Nous avons, les stocks qu’il faut encore jusqu’aux mois de juin, juillet. Et j’espère que les ports maritimes où nous approvisionnons le plus souvent vont ouvrir d’ici pour que nous puissions nous approvisionner et ravitailler le pays, puisque nous avons déjà des bateaux en attente. Donc à ce niveau nous ne sommes pas très inquiets » a-t-il déroulé.

Loin, il s’est exprimé sur les prix des denrées de première nécessité sur le marché qui est une des priorités des Guinéens en cette période de crise sanitaire, Boubacar Barry dira : « nous avons une loi qui consacre la liberté des prix. Et cette loi définit également une structuration qui permet à l’opérateur de déterminer le prix de revenu de son produit ». Avant de souligner : « donc puisque nous sommes en accord avec un certain nombre de commerçant qui alimente le marché, nous allons nous entendre avec eux pour homologuer ces prix-là et fixer les prix tels qu’ils ont été jusqu’à maintenant. Cela serait sanctionné par un arrêté conjoint de ministre du commerce et du ministre du budget (…) ».

Le ministre Big-Up a avant de terminer l’entretien, précisé que cet accord avec les commerçants ne va concerner que les denrées de première nécessité à savoir, le Riz, l’huile, le sucre, la tomate, l’oignon etc.…