Après la désignation par la cour constitutionnelle pour mettre Kader Aziz Camara a la tête de la CENI, l’uns des acteurs de la société civile guinéenne et Président de la plate forme des citoyens unis pour le Développement PCUD Abdourahamane Sanoh pense que la continuité de la mission de cette institution en charge des élections en Guinée ne devrait pas souffrir de ses querelles de leadership, imputant ainsi la situation qui prévaut aux partis politiques.
Abdourahamane Sanoh, estime que la désignation de Kader Aziz Camara par la cour constitutionnelle comme Président intérimaire de la CENI vient mettre terme à toutes les querelles au sein de l’institution en attendant qu’elle statut sur la requête du Président évincé Bakary Fofana. Le président de la PCUD pense que le fondamental dans cette affaire reste la poursuite des activités de l’institution et non une question de personne et de capacité. « Je ne pense pas que c’est le moment des préjugés, surtout des préjugés négatifs. Deuxième chose qui me semble fondamentale, c’est qu’il ne faut pas oublier que la cour constitutionnelle en désignant un président par intérim, en attendant qu’elle se prononce sur le fond de l’affaire a voulut garantir la continuité des dossiers. Il faut bien que, le Président par intérim continu à faire en sorte que la CENI poursuive sa mission » Insiste Abdourahamane Sanoh
Le Président de la PCUD a par la suite affirmé que l’arrêt final de la cour n’arrangera pas grand-chose. « Quelque soit aujourd’hui, l’arrêt auquel la cour constitutionnelle parviendra, la CENI est déjà davantage handicapée par ces querelles. La responsabilité des partis politiques aussi bien de la mouvance que de l’opposition est engagée. Une CENI politique ne résoudra jamais les problèmes, une CENI politique va toujours porter les germes des conflits. Il ne faut pas être étonné que cela puisse continuer tant que nous aurons une CENI à caractère politique » Soutien le Président de cette plate forme de la société civile
Le recourt de Bakary Fofana a été déposé au lendemain de l’élection de Maître Amadou Salif Kébé à la tête de cette institution en charge des élections en Guinée. Et c’est au moment où les commissaires s’apprêtaient à faire la passation de service que la décision de la cour constitutionnelle est tombée.