En battant l’olympique lyonnais (1-0) lors de la 36e journée de L1. Ainsi les « Rouge et Bleu » gagnent aux points, leur 3e championnat de France, 19 ans après leur dernier sacre en 1994.
Pour la cérémonie de la remise du trophée, le PSG a choisi comme cadre la place du Trocadéro, Sur l’esplanade, près de 10 000 supporteurs attendaient, lundi 13 mai en début de soirée, l’arrivée du bus des joueurs. A 18 h 30, des quidams gravissent l’échafaudage installé sur la place et déploient une banderole portant la mention « Liberté pour les Ultras », slogan des tifosis historiques du club, opposés à la dissolution, au Parc des Princes, des tribunes Boulogne et Auteuil.
Une heure plus tard, le bus à impériale des champions de France rallie le Trocadéro. Au milieu des fumigènes, les joueurs se relaient avec empressement sur le podium pour soulever le trophée. Depuis la place, bouteilles vides et autres projectiles sont lancés sur les forces de l’ordre : la délégation du PSG est évacuée vers son car. La cérémonie n’a duré que neuf minutes. Cinq cents casseurs attaquent les policiers, qui chargent. Durant une heure et demie, la grand-messe rêvée par le PSG vire à l’émeute. Pillages et saccages de voitures et de commerces ponctuent la kermesse triomphale du club qui, en concertation avec la préfecture, annule la croisière sur la Seine prévue dans la foulée. A l’issue des incidents, on dénombre 32 blessés et 47 interpellés. Treize personnes sont jugées en comparution immédiate. Le préfet de police de Paris, Bernard Boucault, annonce que toute manifestation du club sera dorénavant interdite dans la rue.