Depuis son élection à la tête de CENI, Amadou Salifou Kébé a entamé une série de rencontre avec les partenaires engagés dans ce processus. Mardi 12 Octobre, c’est le Conseil Nation des Organisations de le Société Civile Guinéenne CNOSCG qui a accueilli le président de la CENI et sa délégation.
Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de travail avec toutes les parties prenantes pour la tenue des élections locales réussie dans le pays. C’est pour permettre à La CENI de bénéficier de l’apport de toutes les structures pendant ce processus électoral à venir. C’est autant dire que la Commission Électorale Nationale Indépendante est consciente de l’enjeu, c’est pourquoi elle tend la main à toutes les structures désireuses de l’accompagner pour l’atteinte de ses objectifs explique Me Amadou Salifou Kebe « S’il y a une organisation qui est bien implantée en Guinée, c’est le CNOSCG. Donc, si nous voulons toucher de Conakry jusqu’au dernier citoyen de la République de Guinée pour ce faire, il fallait être au CNOSCG » dit-t-il
Poursuivant, le président de la CENI n’a pas omis la forte représentativité de cette structure à travers le pays, d’où son implication dans l’organisation d’une élection s’avère nécessaire. Et malgré tout cela, le président du Conseil Nation des Organisations de la Société Civile Guinéenne a exhorté la CENI d’assumer sa responsabilité en organisant une élection dans laquelle tous les Guinéens peuvent se retrouver. « Les élections ne sont pas la propriété de la CENI, mais bien pour les citoyens. Donner aux électeurs l’ensemble de ces prérogatives par rapport à l’organisation des élections. Il ne revient pas à une institution de monopoliser le processus électoral, il faut le faire pour les populations avec les citoyens et pour qu’en fin de compte, qu’ils se reconnaissent à travers ces élus. Donc, c’est la transparence au début, au milieu et à la fin », insiste Danssa Kourouma.
Cette campagne que bons nombres d’observateurs qualifient d’opération de séduction vis-à-vis des acteurs de la société civile, coïncide avec l’annonce lundi, de la CENI, son incapacité d’organiser les élections locales avant la fin de l’année.