À l’occasion de la célébration de la journée internationale de la jeune fille à Conakry, le 11 octobre dernier, le secrétaire général du Parti Démocratique de Guinée s’est exprimé avec amertume sur l’éducation des enfants en Guinée en général et celle de la jeune fille en particulier.
En effet, Mohamed Touré déplore le fait que des jeunes filles passent tous leurs temps à revendre dans les rues de Conakry au lieu d’être scolarisées. « Les jeunes enfants en âge de scolarité que vous voyez à travers la ville avec des bonbons, des oranges sur la tête, qui passent la journée à essayer de vendre ça et là pour ramener les bénéfices à leurs parents, parce que ces derniers ne peuvent pas payer leur scolarité. Voilà les déséquilibres auxquels nous, nous voulons faire face ».
Pour lui, il existe deux classes d’enfant en république de Guinée de nos jours, notamment celle des riches et celle des pauvres. « Ces enfants-là qui sont privés de façon criminelle d’une éducation décente, ces enfants-là sont Soussou, Maninka, Peulh, ils sont guinéens. D’un autre côté, vous voyez des gens qui construisent villa après villa on dirait qu’ils peuvent se découper en mille pour vivre dans toutes ces villas. Leurs enfants de ne souffrent de rien puisqu’ils sont scolarisés à l’extérieur depuis pratiquement la maternelle »
Selon le secrétaire Général du PDG-RDA, le parti s’oppose à ce système, avant d’inviter les Guinéens à en faire autant. « Ce système-là, nous nous y opposons et nous demandons au peuple de Guinée d’ouvrir les yeux. Et le parti démocratique de Guinée a pour mission d’informer le peuple de Guinée à fin que ce dernier s’organise conséquemment et qu’il reprenne le pouvoir qui est le sien »
Par ailleurs le fils d’Ahmed Sékou Touré a révélé que tous les acquis du premier régime ont été remis en cause par ceux qui l’ont succédé. Mais avertit-il, le peuple de Guinée se souviendra tôt ou tard de ces réformes.