Le chef de l'armée nigériane, le général Tukur Buratai, a échappé indemne à une embuscade des islamistes de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, a affirmé dimanche le porte-parole de l'armée Sani Usman.

Nommé en juillet dernier, le général Buratai visitait samedi un contingent de l’armée à Faljari, à 45 km de Maiduguri, capitale de l’État de Borno, lorsque son convoi a été attaqué. Lors de la fusillade qui a suivi, dix militants islamistes et un soldat nigérian ont été tués, a ajouté le porte-parole.

« Les terroristes ont essuyé une écrasante puissance de feu des soldats au cours de laquelle 10 d’entre eux sont morts. Nos troupes ont capturés cinq terroristes », a affirmé l’officier.

« Malheureusement, nous avons perdu un soldat lors de l’affrontement, tandis qu’un officier et quatre soldats ont été blessés par balles », a-t-il ajouté.

L’attaque de samedi intervient au lendemain de la mort de deux soldats victimes de l’explosion d’une mine près de Dikwa, une ville reprise aux jihadistes en juillet.

Boko Haram a intensifié ses attaques dans l’État de Borno et dans deux autres États voisins du nord-est depuis que le nouveau président Muhammadu Buhari a pris ses fonctions fin mai.

Cette nouvelle vague de violence a coûté la vie à plus de 1.000 personnes et mis en échec les efforts lancés depuis le début de l’année par les armées du Nigéria, du Tchad, du Cameroun et du Niger qui s’efforcent de contrer Boko Haram.

Une Force d’intervention conjointe multinationale (MNJTF) de 8.700 hommes regroupant Nigeria, Niger, Tchad, Cameroun et Bénin, doit être déployée incessamment dans le nord-est du Nigeria et aux confins des frontières du Cameroun et du Tchad.

L’insurrection de Boko Haram a fait plus de 15.000 morts depuis 2009.

Avec Jeune afrique

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