Les négociations entre gouvernement et l’Inter centrale syndicale CNTG-USTG se sont poursuivis ce jeudi 09 Août au ministère de la fonction publique. Contrairement aux jours passés, les lignes ont bougées cette fois- ci .Les syndicalistes ont finalement décidé de discuter des mesures d’accompagnements. Sur ce point, le syndicat a imposé des conditions  à l’État <<Comme le gouvernement tient à ses 10.000 GNF, nous demandons, et cela est non négociable, pour tous les secteurs : public, privé et mixte, 10 millions GNF sur le salaire. C’est-à-dire, celui qui prenait 450.000 auparavant comme salaire, devra prendre désormais dix millions quatre cent cinquante mille. La multiplication à 100% de la pension civile et militaire. Le SMIG qui était de 440.000 sera multiplié par 3 pour permettre au citoyen lambda de vivre décemment et en fin on a demandé qu’il y est l’homologation des denrées alimentaires de première nécessité >>, explique Mamadou Mansaré, chef de la délégation syndicale.

Du côté gouvernemental, Mohamed Traoré chef de cabinet du ministère de la fonction publique affirme que cette journée a été une satisfaction et demande 48 heures pour pouvoir examiner les différentes réclamations <<Nous nous réjouissons que le syndicat ait accepté d’aller sur les mesures d’accompagnement. Je crois qu’il était important que nous y allions. Je vais rendre compte à mes supérieurs pour que les prochains jours, nous puissions commencer les discussions sur les mesures d’accompagnement >> A t- il annoncé. Quand à l’inspecteur général du travail, il salut également une avancée significative dans les négociations qui doivent normalement reprendre le mardi prochain. Malgré tout, les syndicalistes maintiennent le mot d’ordre de grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national.