Le secrétaire général du parti PDG-RDA, Mohamed Touré s’est récemment exprimé sur la situation sociopolitique de la république Guinée depuis l’avènement du Pr. Alpha Condé à la magistrature suprême du pays. Selon le fils du premier président de la Guinée, la démocratie participative est la solution aux déférentes crises enregistrées un peu partout dans le pays.
« Quand le président Alpha Condé dit qu’il a hérité d’un pays et qu’il n’a pas hérité d’un État, quelque part on était d’accord puisqu’en réalité cet État était moribond, qui était un narco-état à la limite et qui ne reposais sur rien, donc nos espoirs étaient grands. Aujourd’hui on constate que nous sommes en train de refonder notre État, dans cet effort de refondation de l’État nous avons tendance avec des institutions républicaines, avec tous les textes de leur fonctionnement », a déclaré Mohamed Touré.
Et de poursuivre : « mais on constate qu’à côté de cela, l’État formel qui est en train d’être mis en place, parce qu’il y a encore des institutions républicaines qui tardent à être mises en place, est complètement en déphasage avec la réalité de la société guinéenne. Ils évoluent en ligne parallèle et ne se croisent pas, c’est pourquoi nous avons des crises récurrentes à tous les niveaux. Ces crises-là, on a beau dire, c’est à part celles qui sont orchestrées ici par les partis politiques majeurs qui se fondent tous sur l’ethnie et la région, mais les autres crises qui se passent à travers le pays, elles n’ont pas de connotation régionale, ni de connotation ethnique. Elles ont une connotation de crise due au fait que l’État est absent, que les sociétés civiles, les citoyens Guinéens ne sentent pas leur État ».
Au regard de toutes ces défaillances le N°1 du PDG-RDA propose des pistes de solution : « Il faut une démocratie participative, que les citoyens guinéens participent à la vie de leur État et cela est possible en mettant en place des structures qui leur permettent de le faire. C’est-a-dire en permettant aux citoyens d’élire directement leurs représentants à la base, pas seulement au parlement. Ils envisagent de faire des élections communales, on ne sait pas comment ça va se passer, mais il ne faut pas distancer les centres de décision des populations. Il faut que les populations soient effectivement les décideurs de leur vie, parce que sous le régime du PDG c’était le cas».