Au cours d’un entretient avec les hommes de médias, le député de l’UFR Hadja Fatoumata Daffé s’est exprimé sur la mise en place du Conseil Guinéen des Femmes (COGUIFEM). Elle estime que le manque de ce conseil en Guinée est dû au manque de volonté politique des cadres qui se sont succédé à la tête du ministère de l’Action social depuis 2007.

« C’est une structure que nous avons toujours voulu mettre en place depuis 2007, nous avons eu à rencontrer les différents ministres de l’action sociale qui ont été nommés au fil du temps, pour que le COGUIFEM puisse voir le jour » a déclaré l’honorable Daffé.
« Mais je ne sais pas jusqu’aujourd’hui qu’est-ce qui bloque, parce qu’on sait le rôle que peut jouer ce conseil dans le pays. Au Sénégal, les consultations pour la mise en place d’un gouvernement ne peuvent pas se faire sans qu’on ne fasse appel au COSEF (Conseil Sénégalais des Femmes). C’est comme une pépinière où on peut prendre la référence sur certaines femmes tant sur le plan politique que sur le plan social. Donc c’est quelque chose qui peut aider le gouvernement même dans la défense d’intérêt des femmes sur le plan international », argue la députée de l’UFR.

À en croire Hadja Fatoumata Daffé, c’est le département de l’action sociale qui joue aujourd’hui le rôle du COGUIFEM. « Moi, je crois que cette volonté politique manque au niveau de toutes les personnes qui sont passées au niveau du ministère de l’Action sociale » a-t-elle martelé.
« C’est le ministère de l’action sociale qui doit organiser cela comme ailleurs, il doit prendre la chose à bras-le-corps pour qu’on puisse réunir, que ça soit les femmes des partis politiques ou celles de la société civile afin de mettre en place ce conseil », a conclu la présidente du bureau des femmes de l’UFR.

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