Il y’a de cela trois ans que le camarade Sidi Diallo et onze autres membres dudit syndicat prenaient fonction. A l’issu de ces années d’activité, ils étaient devant leurs pairs à la maison commune des journalistes pour dresser le bilan de leurs mandatures et annoncer la date du prochain congrès.
Mais tout n’a pas été rose pendant cette mandature car au jour d’aujourd’hui plusieurs journalistes sont pessimistes à l’idée d’être syndiquer au risque d’être virer par leurs employeurs, ou d’autre tout simplement ne savent pas comment saisir la jeune structure syndicale.
Pour pallier à toutes ces interrogations la secrétaire chargée des projets et de la formation à lever le voile sur ce mystère. « Pour être syndiquer c’est simple. Vous n’êtes pas sans savoir qu’on ne peut pas défendre la cause d’une personne si elle n’est pas syndiquer. Il faut que les journalistes acceptent maintenant de se faire syndiquer, si aujourd’hui on avait du mal à le faire parce que nos patrons de presse nous créaient des problèmes mais maintenant ce n’est plus le cas. Pour être syndiquer c’est simple, une demande manuscrite et dix milles franc guinéen c’est tout. Parce que au début c’était à cinquante milles mais on s’est rendu compte que les gens avaient du mal pour payer cette somme et on s’est dit qu’avec dix milles franc guinéen les gens peuvent adhérer sans problème, » lance Bilguissa Diallo.
Abordant les multiples négociations entre certains patrons de presse et certains employés qui étaient en grève, Bilguissa Diallo explique l’échec de certaines négociations par le manques de solidarité entre certains grévistes eux même une fois avoir déclenché leurs grèves. « Si dix personnes vont en grève et demain le patron arrive à les appelés… Si vous savez que vous ne pouvez pas continuez la grève ne l’a déclenchée pas. Le cas de global FM, ils sont allés en grève alors qu’ils n’étaient pas prêts. Parce qu’ils sont allés en grève avec une dizaine de personne, par après beaucoup se sont découragés et nous on ne pouvait plus continuez de leurs accompagné. C’est ce qui a expliqué l’échec. Pour le cas de la radio Horizon Fm, les procédures ont manqué à ce niveau, on n’est rentré en contact avec le doyen Yacine Diallo (PDG de ce média ndlr) mais on a compris réellement qu’il y’a un vice de procédure sur la démarche, » explique telle.
Pour conclure, Bilguissa Diallo appel les uns et les autre à adhérer sans crainte désormais massivement au SPPG afin d’être soutenu par ce dernier en cas de besoin « nous leurs demandons de venir, quand on dit syndicat, c’est pour tout le monde on les encourage,» réagit la secrétaire chargée des projets et de la formation du SPPG.
A noter que le prochain congrès électif de cette structure syndicale est prévu le 17 Septembre prochaine à la maison de la presse à Coléah dans la commune de Matam.