Après la fermeture de plusieurs radios par l’Autorité de régulation des postes et télécommunications pour non payement de leur redevance, le ministre Conseiller personnel du chef de l’État a rencontré les associations de presse pour faire le point sur cette question.
Pour Tibou Kamara, la crise qui oppose le monde des médias et le Gouvernement est due à une incompréhension. « La situation de la presse intéresse et interpelle chacun d’entre nous. La liberté de la presse est essentielle et un acquis de notre démocratie que chacun de nous est appelé à défendre. Il faut que la presse continue d’exister » a-t-il affirmé.
Au cours de cette rencontre, les associations de presse ont intimé tous ses membres à se conformer aux textes de loi régissant la presse en Guinée.
« En attendant, il a été recommandé que les radios et organes d’information qui ne disposent pas d’agrément et de licence soient interdits. Que les radios et organes d’information qui disposent d’un agrément n’ayant pas bénéficié de licence puissent disposer de leur licence. Les associations ont demandé l’implication personnelle du chef de l’État pour la réouverture des radios fermées et aussi pour mettre fin à la campagne de fermeture des radios privées», ajoute Tibou Kamara
En tenant compte de la précarité des journalistes et les entreprises de presse les associations de presse ont sollicité du temps pour s’acquitter de leur redevance vis-à-vis de l’État et d’autres obligations.