Le stade du 28 septembre au petit matin de ce 28 septembre 2009 a été le théâtre de massacre, de viol de plusieurs personne qui s’étaient rassembles sur ce lieu pour protester contre une éventuelle candidature du chef de la junte militaire guinéenne sous la commande des opposants de l’époque.
8 ans après les faits et 7 ans après le début des instructions mené par la justice guinéenne, plusieurs figures importantes de la junte sont inculpées et occupent actuellement des postes importants dans l’Administration guinéenne. La procédure peine depuis et beaucoup de questions demeurent pendantes sur le procès relatif à ce massacre. La justice guinéenne dirigée par Me Cheick Sacko, après avoir manqué une première promesse l’année dernière, le ministre de la Justice a de nouveau promis la fin de l’instruction avant la fin de cette année. Mais pour les victimes de ces événements douloureux, une année de plus est une année de trop.
À chaque commémoration des massacres du 28 septembre, l’association des victimes espère la fin de l’instruction et l’ouverture d’un procès. 8 ans après le drame les victimes s’impatientent et l’option d’une juridiction supra nationale n’est pas exclure soutien Asmaou Diallo présidente de l’AVIPA
« Si toutefois, on n’arrive pas à trouver satisfaction avec les juridictions guinéennes, on peut toujours essayer d’aller voir la juridiction de la CEDEAO pour porter plainte contre l’Etat pour une réparation au niveau des victimes qui ont beaucoup souffert et qui attendent une justice pénale » réagit elle.
Quant aux acteurs des droits de l’homme, ils affirment qu’en Guinée, la justice marche à pas de caméléon surtout dans cette procédure « Si nous nous mettons à la place des victimes, nous pouvons dire qu’elle ressemble à des manœuvres dilatoires et la justice doit impérativement faire son travail », dénonce Mal Diallo vice- président de l’organisation guinéenne de défense de droit de l’homme et de citoyens OGDH
450 victimes ont été auditionnées par les magistrats guinéens, mais à peine une dizaine de témoins civils ou militaires.
Selon le procureur général, près, la cour d’appel de Conakry Moudjour Cherif, des progrès majeurs ont été ce pendant enregistré dans ce dossier du massacre du 28 septembre 2009.