En tout cas tout porte à croire selon le rédacteur en chef du groupe de presse Gangan TV Sekou Jamal Pendessa. Lors de l’arrestation de son chef cadreur Bouba Camara ce vendredi dernier à Camayenne dans la commune de Dixinn, son cameraman couvrait une manifestation de conflit domanial lorsqu’il a été interpellé par les agents de forces de l’ordre qui l’on molester et embarquer avec une extrême violence dans un pick-up direction l’escadron mobile de Hamdallaye.
Arriver, sur les lieux, selon les dires du rédacteur en chef, après toutes les négociations de part et d’autres pour la libération de son cadreur qui était sur le point de regagner la maison, c’est ainsi qu’on lui avait annoncé l’arriver de la Présidente de la Hac Martine Condé. Respect oblige, étant la représentante de cette institution régulatrice des medias en Guinée, Sekou Jamal Pendessa avoue l’implication effective de cette dernière pour obtenir la libération de Bouba Camara une chose qu’il a saluée, mais se dit aussi être surpris de l’attitude de Martine Condé « Quant elle est rentrée dans le bureau du commandant de l’escadron mobile de Hamdallaye, sa communication n’était plus rassurant. Elle a voulu plutôt mettre l’accent sur la carte de Presse Professionnelle délivrée par son institution ».
Poursuivant, Sekou Jamal affirme que, quand il avait été informer de l’arrestation de son chef cadreur, la première dès chose pour lui était d’appeler Martine Conde pour l’informer de la situation, mais que cette dernière a ouvertement dit que Bouba Camara n’était pas enregistrer dans les données de la Hac donc autrement dit, les gendarmes ont eu raison de l’embarqué .
Voulant jouer à l’apaisement de la situation le Rédacteur en chef de Gangan à expliquer à la Présidente de la Hac que son cameraman avait son badge « C’est n’est pas là le problème, en regardant la vidéo de l’agression du début à la fin, les agents de force de l’ordre lui avaient pas (Bouba Camara, ndlr) demander la carte. Donc même s’il avait sa carte, ça n’allait pas lui épargné » s’exclame Sekou Jamal Pendessa.
Il dit déploré cette situation, et en tire une conclusion « je dis, l’effet que sa communication va donner c’est que, c’est comme si on donnait feu vert aux forces de l’ordre de brutaliser tout journaliste qui n’aurait pas cette carte. Il fallait qu’elle évite une telle communication surtout devant ces gens (gendarmes, ndlr) quand on sait que certains parmi eux, ont un mauvais comportement » s’indigne le rédacteur en chef de ce medium privé.
Pour rappel, c’est le 22 Décembre 2016 que la Haute Autorité de la Communication avait délivrée les toutes premières cartes à certains journalistes qui avaient fournis des dossiers y afférent à raison de deux cent mille franc, pour une validité de deux ans.
Moussa Moise KEITA