Après la manifestation de l’opposition de ce jeudi 22 mars 2018 pour exiger la publication des vrais résultats issus des urnes des élections communales du 04 février dernier, la police a travers son porte parole a fait le bilan de cette énième marche dite pacifique de l’opposition guinéenne. C’est tard dans la nuit que le contrôleur général de police et Directeur régional de la police est apparu à la télévision d’État pour faire le bilan de la journée. << Dans la journée du jeudi 22 mars 2018, les militants et sympathisants de l’opposition estimés environs 3000 se sont regroupés au rond point de Cosa en présence de plusieurs responsables de partis politiques alliés de l’opposition pour mettre en exécution leur projet de marche dite pacifique. Cependant, au lieu d’emprunter l’itinéraire Cosa-Bambéto sur la route « le Prince » autorisé par les autorités communales de Matoto et de Ratoma et en violation des dispositions des articles 623 du code pénal ils ont plutôt tenté plusieurs fois de faire irruption sur l’autoroute avec violence certains munis d’armes à partir du carrefour de la Tannerie envi de créer des troubles sur les deux principales voies de circulation au même moment le Prince et l’autoroute. La réplique des forces de l’ordre a été immédiate pour les contraindre de rejoindre l’itinéraire autorisé>> déclare Boubacar Kassé et de faire le bilan par la suite de cette manifestation. << Au court de leurs replie, les manifestants après avoir abandonné un véhicule se sont attaquer aux forces de l’ordre mais aussi aux biens privés et édifices publics dont plusieurs véhicules endommagés, le commissariat urbain de Cosa vandalisé et incendié, 4 agents de polices blessés et un gendarme. A cet effet, le ministre de la sécurité et de la protection civile au nom de l’ensemble des services de sécurité souhaite prompte établissement aux blessés et saisi également cette occasion pour rassurer les populations que les commanditaires et les auteurs de ces actes barbares seront rechercher, interpellés et conduit devant les tribunaux car désormais chacun répondra de ces actes devant la loi. Déjà, un procès verbal de constat a été dressé par un huissier de justice dans la perspective de saisir les autorités judiciaires pour les faits de destruction d’édifices publics, soustraction frauduleuse d’arme de guerre et de munitions, rébellion, outrage à agent, coups et blessures volontaires et incendie volontaire>> souligne le contrôleur général de la police et porte parole du ministère de la sécurité et de la protection civile.