Cette formation organisée par le ministère de la justice et le PNUD s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la reforme du secteur de la justice et la lutte contre l’impunité en Guinée.
L’enquête de flagrance, l’enquête préliminaire, le respect des droits de l’homme dans le procès pénal et les pouvoirs du juge, sont entre autres les différents thèmes de cette formation de cinq jours. Une occasion pour les hommes de droit de mettre l’accès sur les procédures pénales et les difficultés aux quelles les magistrats et les greffiers sont confrontés dans l’exercice de leur métier.
M’Balou Keita la présidente du tribunal de première instance de Dixinn explique l’importance de cette rencontre : « la sensibilisation des magistrats sur l’importance du respect des principes du droit de l’homme, donnez aux magistrats et greffiers de notre juridiction une formation plus approfondie plus spécialisée sur la pratique du parquet, de l’instruction et du siège dans le sens de la résolution de nos multiples et complexe difficultés quotidiennes. »
Au-delà des formations que bénéficient les magistrats et greffiers, le directeur pays adjoint du PNUD en Guinée, exhorte les défenseurs de droit à lier la théorie à la pratique, « la reforme de justice passe nécessairement par des actions concrètes de nature à améliorer la confiance de la population et au niveau de la réalisation de la paix sociale, » a indiqué Edouar KOUADIO
Conscient du rôle des acteurs de la chaine pénale pour le bon fonctionnement de la justice guinéenne, Cheick Sacko ministre de la justice exhorte les participants à plus de vigilance. « Je crois qu’à la fin de cette formation , chacun de vous sera mieux outiller pour remplir sa mission dans le strict respect des droits de l’homme et un bon programme sur l’édification de l’état de droit. »
Cette formation sera élargie aux autres tribunaux de première instance de la capitale ainsi qu’au tribunal militaire permanent dira le représentant du pays du PNUD en Guinée .