La fin d’année approche, une période généralement choisit pour se débarrasser des produits périmés .Actuellement sur les marchés, ces produits impropres sont vendus à petits prix en longueur de journée. Pour attirer l’attention des consommateurs sur ce phénomène UDCG a menée une enquête sur les marchés de Conakry ces derniers temps. A l’issue de cette enquête, il ressort que les produits périmés inondent les marchés de la place. Face a cette triste réalité, l’union pour la défense des consommateurs appelle les consommateurs à être vigilants .elle demande de cet fait à la police de s’impliquer dans la lutte contre ce phénomène qui affecte dangereusement la santé de la population.
Apres quelques tours dans les différents marchés de Conakry, le président de l’union pour la défense des consommateurs de Guinée Bany Sidibé a fait un constat amer.
« Très malheureusement nous avions remarqués que les marchands, les sœurs qui ne savent ni lire, ni écrire ce livrent a cette pratique. Ont leurs donnent des produits périmés et a leur tour, elles les revendent à des prix promotionnel .Aujourd’hui, que ce soit des boites de conserves, ou encore des jus, bref toutes les denrées alimentaires de grandes consommation, nous nous rendons compte que la plus part de ces produits sont a cinq jours, dix jours ou un mois de leurs dates de péremption. Donc, c’est un sentiment de tristesse. »
Le président de cette union dénonce l’indifférence totale du ministère du commerce face a cette situation perpétuelle enregistrée chaque année ,« Nous avons vu que le ministère du commerce, à travers l’office nationale du commerce n’ont jamais fait une communication la dessus et même les operateurs et commerçants(…)On ne peut pas comprendre que les organisations des commerçants soit aussi silencieux sur cette situation .Ils devraient au moins demander a leurs membres de faire la déclaration volontaire de tous les produits à terme pour ne pas empoissonner les consommateurs »
Pour une sécurité alimentaire réussie en Guinée, le président de l’union pour la défense des consommateurs demande l’implication de la police afin de lutter contre les produits impropres à la consommation
« Je tends une main franche au ministère de la sécurité et de la protection civile de s’impliquer, parce que si on voit un vendeur qui persiste dans la vente de ces produits dont la date reste deux, trois ou quatre jours je pense qu’il faut les interpellés pour comprendre quelle est la quantité qui reste. Nous, de notre coté nous n’allons jamais baisser les bras et nous demandons surtout aux consommateurs, a partir de l’instant d’informer les autorités compétentes sur ces cas mais aussi et surtout de se mobiliser contre cela.»