Me Mamadou Mountaga Bah est celui qui va désormais représenter l’ordre national des avocats de guinée au sein de la cour constitutionnelle.
Il a été élu par ses pairs au cours d’une élection ce 19 mars en remplacement de Me Hussein Mohamed qui a été tiré au sort lors du renouvellement controversé effectué par la cour constitutionnelle. avec 32 voies sur 154, Il a réussit à s’imposer face à Huit autres candidats en lice pour le même post .
« Je ferai tout pour ne pas décevoir mes confrères qui m’ont portés à la cour constitutionnelle. La constitution l’a bien dit, la cour constitutionnelle est juge de la constitutionnalité des lois(…) je ferai un membre si Dieu le veut bien, mes pas seront définis à la cour constitutionnelle » dit-il.
Pour le bâtonnier de l’ordre des avocats, ce renouvellement se fait dans un délai imparti que l’ordre a tenu à respecter : « C’est une mesure conservatoire parce que le remplacement des trois conseillers partants doit se faire dans un certain délai. Et ce délai qui nous été imparti par le président de la cour constitutionnelle, nous avions fait en sorte que la désignation se fasse conformément à ce délai. Ainsi, si la crise se réservait d’une façon à une autre au sein de la cour nous, on a déjà procéder à la désignation de l’avocat qui fera parti de cette cour. Et si d’aventure le tirage était repris et que notre Hussein Mohamed n’est plus tiré au sort, cela veut dire naturellement que la désignation qu’on a faite aujourd’hui est sans Object.»
Au cours du vote, un bulletin frauduleux a été annulé, chose étonnante. Puisse qu’on parle des avocats qui sont sensé vérifier chaque élection.
« Vous saviez à l’occasion de toute sorte d’élection il peut y avoir des fraudes .les avocats sont des être humains et ne sont pas à l’abri de ce genre de comportement. Nous avions annulé ce bulletin et je pense qu’il n’ya pas de problème à ce niveau, » justifie le bâtonnier avec un ton ironique.
Mais le nouveau promu va devoir attendre le décret du Président Alpha Condé pour prendre fonction. Car tant qu’il n’y aura pas de décret le confirmant comme conseiller à la cour constitutionnelle, il ne pourra pas y siéger.