L’opposition républicaine en séance plénière ce vendredi 30 mars au QG de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée UFDG a annoncé de nouvelles manifestations de rue qu’elle entend organiser dès la semaine prochaine à Conakry.

Elle se félicite de ce qu’elle qualifie de réussite des précédentes manifestations organisées avant de revenir sur les raisons qui ont été à la base du report de ces différentes manifestations de colère pour exiger les vrais résultats issus des urnes lors des élections commune du 4 février. À l’issue de cette réunion, le nouveau porte-parole a décliné le calendrier de ces multiples manifestations.

 « Le mardi 03 avril 2018, nous avons la marche pacifique dans la commune de Matoto, sur l’itinéraire rond-point de Matoto -rond-point Yimbayah Tannerie-mairie de Matoto. Le même jour, une marche pacifique à Dixinn, sur l’itinéraire héliport-rond-point belle-vue-Dixinn terrasse-mairie de Dixinn. Ces deux manifestations se feront dans les deux communes simultanément. Le mercredi 04 avril 2018, une marche pacifique dans la commune de Ratoma, sur l’itinéraire carrefour Kipé-Ratoma centre-mairie de Ratoma. Une marche pacifique dans la commune de Matam, sur l’itinéraire marché Bonfi-carrefour Constantin-mairie de Matam. Le lundi 09 avril 2018, une marche pacifique à Kaloum sur l’itinéraire siège UDG à Almamyah-mairie Kaloum, » a déroulé Alhousseny Makanéra Kaké.

Le cas du militant de l’UFDG Ibrahima Sory Camara de Dabondy qui est en détention pour des propos outrageants à l’endroit du chef de l’Etat n’a pas été occulté. Sur ce point, Cellou Dalein Diallo et compagnie réaffirment leur volonté à exiger sa libération :

« Nous disons à Ibrahima Sory Camara s’il nous écoute, si ses parents et amis nous écoute, je veux parler de sa famille biologique et politique que nous ne baisserons jamais les bras. Nous allons exiger sa libération parce  qu’en Guinée, il n’a y a pas de prison pour un prisonnier politique, il n’y a pas de prison pour l’opinion que vous exprimée. Nous avons également pris des décisions, d’abord les députés membres de l’opposition ont décidé de boycotter la cérémonie d’ouverture de la session des lois le 5 avril pour protester contre l’impunité, la tuerie et le massacre des militants de l’opposition sans jugement, » martèle l’ancien ministre de la communication.