La mortalité maternelle reste encore une situation préoccupante en Guinée  comme en témoigne les statistiques. Le ratio est de 724 décès pour cent mille naissances vivantes. C’est justement pour inverser la tendance que les autorités guinéennes à travers le Ministère de la santé  appuyée par ces partenaires  comme l'Organisation Mondiale de  la Santé ont organisés un atelier   de restitution de plaidoyer  et d’élaboration  du plan d'action  pour le renforcement  de la mise  en œuvre  de la surveillance  des décès maternels et riposte  en Guinée en faveur des  responsable des structures sanitaires du pays et également des professionnels de santé impliqués directement dans la réduction de la mortalité maternelle en Guinée . Cette rencontre de deux jours à Conakry vise  à trouver des voies et moyens afin de réduire la mortalité maternelle en Guinée, que sa soit dans les structures sanitaires qu'au niveau communautaire selon  Docteur Aissatou Diallo directrice nationale adjointe de  la santé familiale et maternelle.

Pour le représentent du gouvernement, l’appui de l’État ne fera pas défaut. Le secrétaire Général du Ministère de la Santé Younoussa Ballo a demandé aux participants de prendre courage et profiter de ces deux jours  d’échange pour tirer maximum profit.

Le principal partenaire de la Guinée dans le domaine sanitaire ne s'est pas fait compter l’évènement l'organisation Mondial de la Santé à travers sa chargée  du programme  santé familiale  au bureau OMS Guinée. Pour Docteur  Saliou Dian Diallo '' cet atelier revêt  une importance capital  dans la mesure où, la surveillance  des décès maternel et riposte (SDMR)est l'intervention  majeure  dont la mise  en œuvre  effective  permet  de réduire  de  manière  significative le nombre de décès de femmes liés à la grossesse ,à l'accouchement  et aux suites de couches ''pour l'institution des efforts doivent être fourni pour atteindre un ratio de mortalité maternelle  inférieur  à 90 pour 100 mille naissance  vivante d'ici à 2025 et à 50 d'ici 2035.C'est pourquoi  un appui l'OMS en partenariat  avec l'OOAS et l'UNFPA appuient trois pays de la sous région  la Guinée ,le Mali et le Burkina Faso  pour le renforcement  de la mise en œuvre  de la SMDR à travers l'identification  des principales contraintes à l’accélération  et l'élaboration  de plan d'actions correctrices c’est dans cette logique que la rencontre de Conakry été organisée.

L'EMIR SOUARE

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