Des combats qui se seraient déroulés le mardi 14 septembre 2021, selon un communiqué du Fact, le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad, un groupe rebelle à l’origine de la mort d’Idriss Déby Itno en avril. Des frappes aériennes menées par les forces du Khalifa Haftar ont touché l’un des bases du groupe rebelle tchadien dans cette zone désertique.

Un premier bombardement aurait commencé mardi vers 10h suivi d’un deuxième dans la soirée, près de Tarbou dans le sud libyen. Le Fact y a établi l’une de ses bases. « Des tirs de drone précis ont pilonné la zone », explique le porte-parole du groupe rebelle, Kingabé Ogouzeïmi De Tapol. Il ajoute que ces tirs visaient Mahamat Mahdi Ali.

Le chef du Fact, qui dirige la contre-offensive sur place, confirme la mort de sept rebelles tchadiens, dont cinq cadres. Il évoque des dizaines de morts côté libyen. Ces frappes ont été revendiquées par les forces de Khalifa Haftar. Des forces appuyées par des toroboros soudanais et des soldats tchadiens, selon le Fact.

Des patrouilles pour sécuriser la frontière

Des accusations rejetées par Ndjamena. Le ministre de La Défense, Daoud Yaya Brahim affirme qu’« aucun militaire tchadien n’est intervenu sur le sol libyen ». Il précise que les troupes se limitent à des patrouilles pour sécuriser la frontière.

Le Fact met également en cause la France et affirme aussi avoir identifier cinq militaires français, affecté aux tirs de mortiers. Une source sécuritaire française au Tchad évoque « d’une fausse information ». Elle précise que les drones sont plutôt engagés au Mali et au Niger contre le terrorisme.

RFI