La saturation du marché du minerai de fer par Rio, Vale, et quelques autres grands producteurs sonne le glas pour quelques années des grands projets miniers africains. Vale et Rio ont déjà arrêté le développement de leurs projets guinéens. L’exploitation du gigantesque gisement du Simandou nécessite des capitaux bien plus importants que les sites brownfield du Pilbara ou de Carajás. Tous les projets d’Afrique de l’Ouest sont remis au prochain cycle haussier. Les gisements ferreux sont importants, mais tout est à construire : les ports, les voies ferrées, les mines, et il faut trouver de l’énergie, ce qui grève fortement les coûts d’investissement. Pas rentable si les sidérurgistes peuvent se fournir en quantité suffisante auprès des géants qui exploitent les mines d’Australie et du Brésil.

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