Ce mardi 18 décembre la journée internationale des migrants a été célébré un peu partout dans le monde. Elle a été fêtée sous le thème : ‘’la migration sûr dans un monde qui bouge avec dignité’’. La cérémonie organisée par l’organisation internationale des migrants s’est tenu au centre culturel franco-guinéen.
Au cours de ces dernières années, l’immigration irrégulière a endeuillé des milliers de familles sur le continent africain. George Kijerbo, le coordinateur résidant par intérim du système des Nations unies en Guinée, a rappelé dans le message du secrétaire général de l’ONU que la migration irrégulière a des impacts positifs, mais aussi négatifs. « L’immigration favorise la croissance économique, le dynamisme de la société et la tolérance. Elle offre une chance à des millions de personnes en quête d’une vie meilleure et profite aussi bien aux communautés d’origine qu’à celle de destination. Mais quand elles ne sont pas suffisamment réglementées la migration risque de renforcer les divisions au sein des sociétés ».
Selon le ministre des affaires étrangères, en 2017, 11.800 Guinéens ont été retournés. Cette année, le gouvernement avec l’appui de L’OIM a enregistré le retour de 7.104.
Mamadi Touré évoque certaines causes de l’immigration clandestine, « la République de Guinée figure parmi les pays confrontés au départ massif de jeune homme et femme pour l’immigration clandestine dont les causes résidées principalement dans les problèmes liés à la sécurité humaine. Le programme d’appui à la gouvernance des migrations inclut non seulement la protection et la gestion des frontières mais aussi la réinsertion socio-économique des migrants retournés, ainsi que la promotion du développement a la base », a-t-il souligné.
Mamadou Diallo, porte-parole des migrants retournés, estime que la mésaventure est loin d’être oublié. « Nous sommes des centaines de jeunes à avoir pris le chemin de la mer Méditerranéen pour des diverses raisons. Dans cette aventure, nous avons connu tant de mésaventure. Nous avons connu des prisons, nous avons été torturés, bastonnés, nous avons enduré tout. Nous avons même été traités d’esclaves. Notre mission aujourd’hui est de conseiller et de sensibiliser les autres jeunes à ne pas faire comme nous », explique-t-il.
Après l’adoption du pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnée et régulière, l’autorité guinéenne entend poursuivre ses efforts en vue de créer les meilleures conditions avec les partenaires sur les questions migratoires.