L’Institut de Recherche sur la Démocratie et l’Etat de Droit (IRDED), était devant les medias ce mercredi 22 Janvier 2013 à la maison de la presse de coleah. Objectif, expliquer les procédures judiciaires engagées auprès des organisations internationales des droits de l’homme au nom des victimes et parents des victimes des violences politiques en Guinée. Selon Thierno Souleymane Baldé, président de cette ONG, l’Etat guinéen ne joue pas pleinement son rôle pour la manifestation de la justice dans cette affaire.
« Il ya eu plusieurs plaintes qui ont été portées devant les juridictions guinéennes, mais malheureusement il n’y a pas eu de volonté politique pour que ces plaintes soient examiner afin que les auteurs de ces crimes soient arrêté, juger et condamner à la hauteur de leur forfaiture » déclare Thierno Souleymane Baldé. Pour lui, Au lieu que l’Etat soit là pour protéger les citoyens les plus faibles, il protège plutôt les officiers responsables de ces actes.
C’est compte tenu de tous ces aspects que l’ONG a jugé nécessaire de porter plainte contre l’Etat guinéen au près des organisations internationales des droits de l’homme à Genève, le 19 décembre 2013.
Le porte parole des victimes a quant à lui, indiqué que son association ne ménagera aucun effort pour la manifestation de la vérité. « Moi j’ai été tabassé et mon jeune frère, un architecte de 25 ans a été assassiné sous mes yeux. C’est pour quoi, notre association s’est proposé de poursuivre ces auteurs pour qu’ils répondent de leurs actes». Indique Dr Oumar Sadio Diallo.
Espérons que cette fois ci, lumière sera faite sur cette douloureuse page de l’histoire de la Guinée.
Abdoulaye Cissé pour guineediversite.com