Les centrales syndicales CNTG –USTG étaient en réunion ce matin à la bourse du Travail, suite à l’augmentation des produits pétroliers le week-end dernier. Les syndicalistes affirment n’être pas associés à cette décision du gouvernement sur la hausse du prix du carburant à 10 000 franc guinéen. Face à cela, ils menacent de déclencher une grève illimitée si le prix n’est pas revu à la baisse. Par la même occasion ils ont appelé à une journée ville morte ce mercredi 4 juillet sur toute l’étendue du territoire.

Après des heures d’explication sur les rencontres qui ont eu lieu entre les syndicalistes et le gouvernement, ils affirment qu’ils ont été surpris par ce communiqué du gouvernement sur la hausse du prix des produits pétroliers

« Dans ce pays, c’est les pauvres qui souffrent, ceux qui sont en haut, bouffent l’argent du pays. Et maintenant c’est au pauvre de payer, mais là nous ne serons pas d’accord. Il faut que nous soyons unis et solidaire dans le combat. Il faut que nous prenions des dispositions», a déclaré Luis M’bemba Soumah, le secrétaire général de l’Union Syndical des Travailleurs de Guinée.

Quelques minutes après, les syndicalistes avec un ton ferme demandent le déclenchement d’une grève dans l’immédiat.

« Kassory zéro…Nous voulons déclencher la grève aujourd’hui…aujourd’hui…aujourd’hui…Kassory est affamé… » C’est le slogan que scandaient les syndicalistes lors de leur réunion.

Pour l’instant, aucune date n’a été fixée par les syndicalistes pour la grève qu’ils prévoient, mais ils exigent à l’Etat de baisser le  prix des produits pétroliers dans un bref délai.
El hadj Mamadou Mansaré le secrétaire adjoint de la confédération nationale des travailleurs de Guinée, explique : « les travailleurs ont demandé qu’aujourd’hui même le prix du carburant revienne  à 8.000 GNF. Faute de quoi on va déclencher ce que la loi nous confères qui est le droit à la grève. »

Pour ce qui est du prix des transports par tronçon, il se fixe par fantaisie. Le tronçon est payé entre 2 000 à 25.000 FG. Pour l’heure, ces syndicalistes ne décolèrent pas .Ils comptent  se faire entendre par le gouvernement de Kassory.