Le syndicat de l’éducation à l’origine de la grève qui paralyse le secteur de l’éducation n’entend pas perdre l’épreuve de force qui l’oppose au gouvernement face à la nouvelle menace de radiation des grévistes des effectifs de la fonction publique par le gouvernement. Ce lundi 24 Décembre, très en colère, ces enseignants ont pendant un bon moment de la matinée bloqués la circulation sur l’autoroute Fidel Castro pour se faire entendre. Ces enseignants grévistes en colère, avec l’aide de certains élèves ont momentanément interrompu la circulation sur l’auto Fidel Castro. Ils ont brulés des pneus par endroits et jeter des ordures sur la chaussée en vu de se faire entendre par le premier ministre Ibrahima Kassory Fofana qui a annoncé une radiation de tout enseignant qui ne reprenait pas le chemin des classes d’ici le 31 Décembre.

« Cela montre la mauvaise gouvernance de Kassory Fofana, il est incompétent et il est entrain de saper l’éducation nationale. Avec le gèle des salaires des enseignants, nous sommes sorti massivement pour paralyser la circulation, bruler des pneus avec certains élèves patriotes qui nous accompagnent » Cris Mohamed Fodé  Camara.

Du rond point de l’aéroport ou avait commencé la marche, c’est arrivé au niveau de Bonfi que ces enseignants grévistes ont été dispersés par la police, une attitude que dénonce Aminata Camara. « Nous avons été empêchés par les forces de l’ordre, les police nous ont agressés car ils sont violents, ils ne connaissent pas leurs devoirs et leurs droits. Sinon, quelqu’un qui demande son droit ne doit pas  être l’objet de barbarie. J’ai été gazée, tu ne vois pas mes yeux » Montre t- elle.

Une menace de radiation par le locataire de Palais de la Colombe, ces enseignants trouvent cette démarche maladroite : « Cette radiation dont il parle ; mais la fonction publique appartient a qui ? A Alpha Condé ? Il a trouvé cette fonction publique. Elle a appartient à qui ? A Kassory ? Je m’inscris en faux. Ils ont tous trouvé cette fonction publique là  et nous nous avions tous passer des textes d’intégration à la fonction publique et nous sommes guinéens(…) Par notre grand étonnement, on entend encore que nous allons être radié, c’est notre droit de manifester et de leurs montrer qu’on est tous guinéens » martèlent ces enseignants.

Pourchasser par la police, ils se sont replier à leur siège à Donka afin de prendre d’autres décision.