En Guinée, la date butoir est arrivée, pas de bousculade au siège de la commission chargée d’enregistrer les dossiers, pour déposer les candidatures pour les élections législatives prévues le 30 juin.
Une vingtaine de partis politiques ont fait acte de candidatures. Plusieurs seront recalés après examens des dossiers. Il faut dire que le montant fixé pour chaque candidat est exorbitant : 80 millions francs guinéens, soit 9 000 euros.
L’actuelle opposition, qui a enregistré lors de la dernière élection présidentielle près de 75% des suffrages et qui accuse la commission électorale et le gouvernement d’organiser une fraude massive, n’a pas daigné déposer de listes de candidature. Seuls douze partis politiques sur la centaine que compte le pays ont déposé des listes pour la liste uninominale et seulement huit pour la liste nationale.
Parmi les postulants, il y a naturellement le parti au pouvoir, le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) d’Alpha Condé. Viennent ensuite le groupe du ministre de l’Energie Papa Koly Kourouma, l’Union pour le progrès et le renouveau (UPR) du ministre des Travaux publiques Ousmane Bah et l’Union démocratique de Guinée (UDG) de l’homme d’affaires Mamadou Sylla. Ces deux partis politiques avaient obtenu moins de un pour cent à la dernière élection présidentielle.
Autre fait à signaler et non des moindres : aucun des partis postulants aux prochaines élections législatives n’a pu présenter de candidature sur l’ensemble des 38 circonscriptions électorales que compte la Guinée.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Veuillez entrer votre commentaire !
Veuillez entrer votre nom ici