Longtemps considéré comme un sujet tabou dans le pays, l’éducation sexuelle fait désormais partie des programmes de l’enseignement pré-universitaire Guinéen. Il s’agit là d’une initiative du ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation. Elle vise à réduire le nombre de grossesses indésirées, des maladies sexuellement transmissibles et l’avortement dans le pays.
Quelques citoyens interrogés sur la question, ont à l’unanimité soutenus que ce sujet mérite d’être épluché aux jeunes élèves du secondaire.
Mariame, fonctionnaire de son état, indique que c’est une très bonne initiative, puisque selon elle ,apprendre à la jeunesse d’aujourd’hui ce qui l’attend demain permet de minimiser le risque des phénomènes de grossesses non désirées, mais également à préparer son esprit a affronter cette réalité.
Madame Camara Fatoumata, fonctionnaire à la retraite a quant à elle, axée son intervention sur les filles. « Cette couche juvénile est de nos jours exposé à beaucoup de risques à cause des nouvelles réalités qui découlent de l’internet. Donc, il faut justement parler de la sexualité qui n’est plus à voiler, vu que les images pornographiques inondant déjà les téléphones à travers les réseaux sociaux. »
Poursuivant, cette mère de famille, souligne de ce fait que cette nouvelle décision du ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation éviterait toute surprise dans la vie des jeunes apprenants.
Un autre parent d’élèves rencontré pour la circonstance a évoqué les dégâts que causent déjà la sexualité incontrôlée des enfants dans leurs vies à cause selon lui, de la sous information et du tabou que cela incarne au niveau des différends foyers .Elle aborde dans le même sens que les autres interrogés : « l’éducation sexuelle est la bienvenue dans le programme d’enseignement .Ce cours va permettre aux enfants dont il s’agit de s’imprégner des dangers qu’ils courent en se livrant à certaines pratiques liées à la sexualité. »
D’après ce médecin, l’éducation sexuelle complète de la jeune fille permet à celle-ci de savoir se comporter dans la vie adulte en évitant les maladies sexuellement transmissibles y compris le VIH, .C’est une bonne chose pour la jeune fille elle-même, en ce sens que cela lui permet d’éviter la déperdition scolaire affirme-t-il.
Dans l’ensemble les citoyens interrogés sur cette nouvelle, ont encouragé les autorités de tutelle à poursuivre cet objectif en milieu scolaire.