Feuilleter un document, s’informer, découvrir la culture des autres à travers le livre, sont autant de connaissances qui s’acquièrent par le biais de la lecture. Mais de nos jours, combien sont-ils à se livrer à cet exercice ? D’ailleurs, la culture de la lecture est-elle une réalité dans les habitudes des Guinéens.

Des questions qui interviennent alors que le chargé de la conservation et de la restauration à la bibliothèque nationale, Wowo Jonas Lamah indique que la bibliothèque nationale a plus de soixante mille documents composés en fond littéraire, des fonds mémoire,des fonds anciens et des fonds esclavagistes.

Malgré cette disponibilité de documents en nombre important, la pratique de la lecture reste encore une question entière au sein de la population qui fréquente en nombre infime les quelques rares bibliothèques disponibles.
Selon Wowo Jonas Lamah, seulement une quinzaine de personnes, seulement, sont enregistrées par semaine à la bibliothèque nationale. Des personnes qui sont notamment des étudiants, des chercheurs qui viennent consulter les documents qui parlent de la culture guinéenne, de mémoire et l’esclavagisme.

Sur le terrain certains étudiants que nous avons interrogés ont confié à notre micro la raison qui les motive à s’intéresser à la lecture. C’est le cas par exemple de Mamadou Siradio Bah, étudiant en droit des affaires qui explique : « Nous sommes dans un système LMD, il y a des livres ici qui nous permettent au-delà des cours normaux de se performer encore plus. »

Alors qu’un désamour existe autour de la lecture en Guinée, certaines personnes estiment qu’il est possible de nos jours d’aller chercher le savoir sur des supports issus de la nouvelle technologie. Des arguments qui tiennent, mais en réalité qui ne laissent pas voir de façon plausible l’impact sur le terrain.