Accusé de viole depuis lundi dernier, le leader du parti ADC-BOC, Dr. Ibrahima Sory Diallo et la plaignante Madame Diallo Zenab Baldé se sont présentés ce mardi, à la Direction de la Police Judiciaire DPJ, d’où ils ont été conduits au siège du parti ADC-BOC pour une reconstitution des faits.

Dans sa version des faits, la plaignante dit avoir été conduite par le leader politique dans une salle isolé avant de lui déclarer son amour. Chose que Zenab Baldé n’aurait pas acceptée, tout en précisant qu’elle est une femme déjà mariée.
« Il a commencé à m’embrasser. Je lui ai dit non ! Vous ne devriez pas me toucher sans mon autorisation »… Je lui ai dit non ! Il m’a tiré et il voulait toucher mes seins ; je me suis encore débattu, mais il a toujours insisté. Quand je lui ai dit qu’il est brutal, il m’a répondu « comme tu me dis que je suis brutal, je vais te montrer combien de fois, je suis brutal, parce que je vais te déchirer avant que tu ne sortes d’ici « », a-t-elle expliqué, avant de poursuivre, « Il m’a jeté dans le fauteuil qui était dans la salle, il a soulevé ma jambe et il a enlevé ma culotte par la force. Quand il a prit mon slip pour l’enlever, moi aussi, je l’ai pris et ça s’est déchiré. En plus, il m’avait fait des égratignures, parce qu’il me faisait mal sur les cuisses afin que je cède et ça a laissé des traces. Je lui ai dit, « il faut le faire, mais si j’arrive à sortir d’ici vous verrez de quoi je suis capable ». Donc j’ai continué à me débattre, entre temps, il m’a laissé et j’avais la clé, j’ai ouvert la porte et je suis sortie .»

De son coté, Dr. Ibrahima Sory Diallo a nié en bloc les accusations, avant de donner sa version des faits.
« J’ai reçu l’appel de cette femme, soit disant que je ne lui aie pas mis dans la commission d’organisation et c’est ainsi qu’elle veut alors me rencontrer pour s’expliquer. Donc je lui ai dit que je suis au siège et qu’elle pouvait venir, j’étais là avec deux autres membres avec lesquels je devais rédiger un communiqué. Quand elle est venue, elle est restée avec moi dans la salle de réunion en compagnie des deux autres membres. Ainsi, elle a commencé à m’accuser, que j’ai pris les gens par affinité. J’ai dit ma sœur, je suis libre de prendre qui je veux. Cette femme a voulu atteindre ma personnalité, donc je lui ai demandé de sortir de mon bureau, elle a voulu insisté et elle est descendue de l’étage tout en s’attaquant à ma voiture. C’est ainsi vu son comportement, j’ai décidé de porter plainte non seulement pour atteinte à des biens personnels et aussi une menace et diffamation » a fait entendre le numéro un de l’ADC-BOC. « Elle est restée de dimanche à 16, jusqu’à lundi sans dire que je lui aie violé », ajoute Dr Ibrahima Sory Diallo.