Ouverture ce Jeudi 19 avril au tribunal de première instance de Dixinn du procès Ousmane Gaoual Diallo contre les communicants du parti au pouvoir le RPG Arc En Ciel. Le député de Gaoual et son parti UFDG accusent ses jeunes communicants de diffamation et injures sur les réseaux sociaux.
Cette première journée était axée sur la fixation de la caution. Sur ce point, l’avocat de la défense Me Kabinet Kourala Keita a demandé la somme de 500 millions de franc guinéen comme caution. Une demande aussitôt rejetée et fixée à un million de franc guinéen par le président du tribunal Thierno Souleymane Barry.
Mecontent de cette décision, l’avocat de la défense s’explique « J’estime que lorsqu’une partie civile prend l’initiative d’engager une procédure judicaire, cela sous entend que cette partie civile détient tous les moyens nécessaires pour mener le procès a bon bord et prendre tout en charge. C’est pourquoi, moi j’ai estimé que 500 millions était raisonnable pour que l’audience puisse commencer jusqu’à finir sans qu’on ne fasse une demande supplémentaire,» a t-il soutenu.
Pour sa part, la partie civile estime que des graves accusations ont été protées contre son client Me Salifou Béavogui « L’honorable Ousmane Gaoual Diallo et sa formation politique ont décidé de saisir le juge pour qu’une sanction interviennent pour que cela cesse parce que c’est des propos haineux, incitatifs à la violence. Aucun guinéen ne peut accepter de tels propos sur la toile. Donc, c’est un procès non, pas punitif, non pas expéditif, mais c’est un procès éducatif, » insiste Me Salifou Béavogui et promet qu’à l’audience prochaine, il exigera des preuves aux communicants pour les accusations portées contre son client et sa formation politique.
A l’ouverture de cette audience, la fixation de la caution et a été renvoyé au 3 mai prochain pour les débats de fondit-on.
Au total dix communicants du RPG AEC sont concernés par ce procès. Il s’agit entre autre de : Mamady Philo Kaba, Mamady Karfamorya Kaba, Mamoudou Traoré, Kémo Tounkara, Aboubacar Sidiki Camara, Mamadou Korbaya Baldé, Ibrahima Kalo dit Diplomate, Abdourahamane Dioumessy, Cheick Oumar .Le député Ousmane Gaoual les poursuit pour diffamation, injures publiques et menace sur les réseaux sociaux contre sa personne et son parti UFDG.