Ce mercredi 12 février 2014, dans un réceptif hôtelier de la place, le Ministre des droits de l’homme et des libertés publiques Kalifa Gassama Diaby a publié, son plan d’action annuel. C’était en faveur d’une conférence de presse. Cette rencontre a mobilisé plusieurs couches sociales et des organisations de défense des droits de l’homme évoluant en Guinée. Pour Kalifa Gassama, les différentes crises sociopolitiques enregistrées ces dernières années en Guinée, ont fait que le tissu social s’est largement fragilisé. Raison de plus pour son département d’inscrire dans son plan d’action annuel 2014, un dispositif permettant aux guinéens de tout bord politique ou socioprofessionnel de s’impliquer dans une perspective de réconciliation nationale. Le Ministre pense que la réconciliation nationale est indispensable en Guinée pour lutter contre toute forme de violence et d’impunité. « Nous devons faire en sorte que les guinéens soient en mesure de laver le linge sale en famille. Une grande nation est celle qui est en mesure de garantir à chacun de ses citoyens, à chaque groupe de ses citoyens et à toutes les personnes vivants sur son territoire un environnement et un cadre de vie qui leurs garantissent la dignité, une bonne justice et une égalité de traitement devant la loi ». Selon le ministre des droits de l’homme et des libertés publiques Gassama Diaby, la réalisation de ces projets permettra de lutter efficacement contre le non respect des droits de l’homme dans notre pays. Pour lui : « Ces projets ont une importance capitale dans la mesure où le premier, c’est un projet qui me semble essentiel, c’est celui de l’organisation des Etats généraux des droits de l’homme en Guinée. C’est seulement à partir de cette rencontre, que nous pouvons dégager les principaux axes de la question des droits humains en Guinée. Le deuxième, c’est celui de l’introduction de l’enseignement des droits humains dans nos établissements scolaires, pour qu’on puisse apprendre à nos enfants, comment agir dans le respect des droits humains. Le troisième est un projet de redynamisation du processus de réconciliation nationale. Le quatrième projet, c’est évidement la question de la citoyenneté. Le ministère des droits de l’homme va se battre pour créer en Guinée, la semaine de la citoyenneté qui sera organisée chaque année. Le cinquième projet, c’est l’organisation de tables rondes thématiques qui seront adressés à certains nombre d’institutions et de structures qui ont toutes leur place dans notre volonté collective de faire avancer démocratiquement la Guinée afin de créer une société de paix, de justice et de liberté. Le sixième projet, est le projet de monitoring dans les milieux carcéral. Lors que vous êtes accusé de crimes, aussi au dieu soit – il, vous devez être traité conformément au droit. Le septième projet, est le projet d’assistance aux femmes et aux mineurs en conflit avec la loi qui se retrouvent dans les prisons. Le huitième projet, est un projet qui a trait à l’adoption d’une loi sur la torture. Les pratiques de torture continuent dans notre pays. Le projet suivant est le projet de mise en place des observatoires thématiques ». Selon le ministre des droits de l’homme et des libertés publiques un numéro vert sera mis en place pour dénoncer les cas de détention arbitraire et des pratiques de torture. « Nous avons également l’intention cette année, de crées un certains nombre de projets de vulgarisation de nos textes juridiques dans nos langues locales pour permettre à nos citoyens de comprendre ce que c’est que le droit de l’homme. Nous avons aussi l’intention de créer une radio, spécialement dédiée à la sensibilisation sur les questions de droit de l’homme. C’est une radio qui ne parlera que sur des questions de droits de l’homme dans notre pays » a-t-il ajouté.
Pour terminer, le ministre Gassama a profité de l’occasion pour inviter l’ensemble des partenaires à appuyer ces différents projets.
Abdoulaye Cissé

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