Un projet d’appui à l’auto emploi des jeunes filles et garçons vulnérables dans les cinq communes de la capitale a été lancé mercredi à Conakry par la direction nationale de l’emploi jeune. Ce projet s’inscrit dans le développement de la micro-entreprise en faveur des jeunes.

Ils sont au total, 150 jeunes à bénéficier des formations et de l’appui financier à l’auto emploi. La particularité de ce projet est de répondre à l’urgence des jeunes qui sollicitent des financements. Une manière de lutter contre l’immigration clandestine.
« Ces jeunes vont bénéficier des stages de formation sur notamment comment créer et gérer et nous allons les accompagner pour mettre les financements à leurs dispositions pour pouvoir entreprendre une petite activité, source de revenus », a affirmé Moustapha Naité, ministre de la Jeunesse et de l’Emploi jeunes.

Selon la directrice nationale de l’emploi jeune, un comité composé des cadres de la direction nationale de l’emploi jeunes, de l’organisation internationale de la migration et du département de l’action sociale a été mis en place.

Si bon nombre de personnes pense que la pauvreté est la cause fondamentale de la migration irrégulière, Fatou Diallo, chef de mission de l’OIM estime que le chômage est la cause principale de l’immigration.
« Je pense que si le ménage arrive à réduire le taux de chômage, si l’emploi est là, on ne peut plus considérer la pauvreté comme une cause importante de la migration » indique Fatou Diallo. Pour elle, le problème de chômage peut être réglé ici en Guinée, « parce qu’il y a plus d’opportunité ici. »

Le projet d’appui à l’auto emploi des jeunes filles et garçons vulnérables dans les cinq communes de la capitale est financé par le canton Suisse à hauteur de 300 mille dollars, pour une durée de 18 mois.
 

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