L’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPT), a fait un point de presse relative à l’identification obligatoire des abonnées et la libéralisation des codes USSD par les acteurs du secteur régulé. La direction envisage, à travers cette campagne, mettre fin aux arnaques et pratiques similaires.
Les vols, arnaques, usurpation d’identité, insultes et pratiques similaires sont entre autres les fléaux que l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications compte freiner dans la campagne d’identification des abonnées mobile. Désormais pour se procurer d’une carte SIM mobile, il faut se faire identifier chez les opérateurs.
« Ça permettra d’assainir notre base de données ensuite, ça nous permettra d’éradiquer définitivement la fraude sur les réseaux et l’insécurité des populations et interdire l’usurpation d’identité pour faire du mal. Nous avons suffisamment de moyens techniques à notre disposition pour parvenir à notre fin », a expliqué Yakouba Cissé directeur général de l’ARPT.
Selon lui, l’identification des abonnées mobile est un système très important pour la Guinée. « Les données à caractère personnelle, précise t-il, normalement dans la loi seul l’autorité judiciaire à le droit de demander par réquisition les données personnelles d’un abonné (…) ». Désormais, chaque abonnés à droit à trois puces au maximum par pièce et par opérateur.
Présent à cette rencontre, le président des consommateurs de Guinée, Ousmane Keita a salué ces dispositions prises par l’ARPT, qui selon lui, assure la sécurité des citoyens. « Déjà l’identification des abonnés est salutaire, il est extrêmement important de savoir avec qui l’on parle et savoir que la personne qui est au du fil est identifiée par les autorités et les entreprises (…) », a-t-il fait entendre.
L’ARPT invite tous les abonnées à s’identifier auprès des opérateurs et fournisseurs internet avec la carte d’identité nationale ou le passeport, la carte d’électeur pour les nationaux. Le passeport, la carte d’identité nationale pour les ressortissants de la CEDEAO et les non nationaux. Une pénalité de dix millions sera appliquée par le régulateur sur tout numéro ou service internet activé sans identification.