Lamine Capi Kamara parle des maux dont souffrent les écrivains guinéens

Dans le cadre du lancement de la méga dédicace qu’elle organise à Conakry le 7 juillet prochain et la présentation de son site web, l’Association des Écrivains de Guinée (AEG) a animé une conférence de presse à la maison commune des journalistes, ce mardi 20 juin 2017.

Face à un parterre d’homme de médias, le président de l’AGE, Lamine Kamara dit Capi est revenu sur les objectifs assignés à sa structure. Selon lui, l’Association des Écrivains de Guinée a pour mission principale de faire la promotion de l’écriture en Guinée, mais aussi de protéger les écrivains. « Cette association est chargée comme dans tous les pays du monde,  de défendre les intérêts des écrivains du pays ; si les droits sont pollués où que ce soit dans le monde, nous pouvons nous rapprochés du bureau guinéen des droits d’auteur et faire en sorte que l’écrivain puisse rentrer dans ses droits » a-t-il déclaré.

À cet effet, Lamine Capi Kamara exhorte également aux écrivains guinéens de faire la promotion de leurs livres, non seulement à travers des événements que l’association organise, mais aussi, faire en sorte qu’il y ait, dit-il, une couverture médiatique assez importante pour que le livre soit connu, à travers les critiques littéraires.

Lamine Capi Kamara a également fait cas des difficultés que AEG rencontrent dans l’atteinte de ses objectifs : « Premièrement, nous n’avons pas de siège. Nous avons déjà écrit, demandé des audiences, des rendez-vous, à plusieurs reprises pour que nous pussions être dotés d’un siège digne de ce nom, comme dans tous les autres pays de la sous-région et ceux du monde entier.»

Pour lui, l’aide à l’édition est indispensable, vu que la Guinée n’a pas beaucoup de maisons d’édition. Il faut s’adresser, dit-il, aux maisons d’édition qui sont à l’expérience. « Généralement, même si le livre est bon si l’écrivain ne paye pas pour que son livre soit édité, il ne peut pas être édité », regrette-t-il avant de renchérir : « Si nous avons donc l’aide à l’édition donnée par l’État, cela nous permet de mettre en place des comités de lecture thématique et pour améliorer les textes, mais aussi de pouvoir, les faire, éditer moyennant ce qui sera demandé par les maisons d’édition.»

À noter que l’Association des Écrivains de Guinée (AEG) est créé depuis 1985.