Au lendemain de la mort à Abidjan de Papa Wemba, sa veuve est arrivée en Côte d'Ivoire pour participer à l'organisation des obsèques et au rapatriement du corps du roi de la rumba congolaise.
La veuve de l’artiste, Marie Rose dit maman Amazone, est arrivée lundi 25 avril à Abidjan en provenance de Kinshasa avec une délégation de six personnes. Parmi eux, le gouverneur de la région natale de Papa Wemba, Sankuru, le Pr Ulungu Lukata Bertholdeux.
Ces derniers doivent rencontrer l’ambassadeur de RDC à Abidjan, rentré précipitamment du Mali, afin d’organiser conjointement le rapatriement du corps et les obsèques de l’artiste, a annoncé Salif Traoré, leader du groupe ivoirien Magic System et promoteur du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua) auquel le chanteur participait lorsqu’il est mort.
Hommage organisé mercredi à Abidjan
Le Femua organisera mercredi un grand hommage musical au roi de la rumba congolaise. « Une grande veillée artistique pour rendre hommage à l’illustre disparu est prévue dans la nuit de mercredi à jeudi », écrit le commissariat général du festival. « Plus de cent artistes chanteurs et musiciens nationaux et internationaux vont se succéder sur la scène de cette veillée de 21 heures à l’aube », ajoute encore un communiqué du Femua.
Papa Wemba, 66 ans, légende de la musique congolaise, est décédé après un malaise survenu sur scène à Abidjan, dans le quartier populaire d’Anoumabo. Le chanteur avait connu ces dernières années quelques ennuis de santé, selon des sources proches des organisateurs du festival. Il souffrait notamment du paludisme, a appris Jeune Afrique.
Les hommages se sont multipliés pour saluer un des chanteurs africains les plus populaires d’Afrique et le prince de la SAPE (Société des ambianceurs et des personnes élégantes). Le Congolais (RDC) Koffi Olomidé, découvert par Papa Wemba a dit « pleurer un grand frère ». « La musique congolaise est décimée, elle a explosé (…) je refuse de croire à la nouvelle » de la mort de Papa Wemba, « un ami très cher », affirme Koffi Olomidé, un adepte de la rumba.
JA