La 61eme année de la célébration des droits des femmes, qui fait partie des 87 journées internationales reconnues par l’ONU est célébré en Guinée sous le thème « construire des alliances pour favoriser légalité des sexes et l’autonomisation des femmes dans un monde de travail en mutation ».Les femmes mènent de nos jours plusieurs activités. Notamment la défense de la patrie à travers l’armée.
Parmi ces nombreuses femmes d’autres ont choisit des métiers comme la douane, la police et la gendarmerie. L’adjudant Kadiatou Camara travaille au haut commandement de la gendarmerie et la direction de la justice militaire guinéenne, parlant des raisons de son choix pour ce métier elle explique : « être militaire au début ça na pas été mon choix, je voulais travailler dans l’administration civile et être dans les bureaux, mais tout est question de destin dans cette vie. Et je dirai que c’est le destin qui ma orienter dans l’armée, je vous dis aujourd’hui que je ne regrette pas du tout d’être femme militaire, je m’en réjouis beaucoup ».
Au-delà des différents bureaux, nombreuses sont des femmes qui vont dans les pays en conflit pour le maintien de la paix. Adjudant KADIATOU CAMARA ajoute « je viens d’une mission pour le maintient de la paix a KIDAL au MALI BAMAKO, une mission qui nous a pris trois ans et on était traité on même pied d’égalité que les hommes, nous allons souvent au front avec fierté et courage. »
Si d’aucuns pensent que, le métier militaire affecte le fonctionnement du foyer ? L’adjudant MOBONGO SOUARE elle voit le contraire « c’est une question de planification, je me lève très tôt, je prépare tout, j’accompagne les enfants à l’école et je viens au service ».
Quand à l’adjudant RAMATOULAYE BARRY, elle affirme qu’ : « être femme militaire ce n’est pas un miracle. »
En ce jour, les associations et les groupements de femmes manifestent leurs joies partout dans le monde, pour faire aboutir à leurs revendications afin que leurs conditions de travail et de vie soient améliorées.
Bilguissa Diallo