La fédération de l’hôtellerie, Tourisme, Restauration et branche Connexes ( FHTRC) a dans un point de presse ce jeudi 07 septembre 2021 demandé la réintégration de leurs camarade syndical licencié par l’hôtel Sheraton Grand Conakry.  

Les concernés sont entre autres Amadou Diallo, Alhassane Diallo et Sampil qui a accidentellement cassé un pot. Ils sont plusieurs centrales syndicales à soutenir cette initiative, la secrétaire générale de ladite Fédération a exprimé sa détermination a suivre ce dossier de près.

Il faut rappeler que, cela fait une année que ces travailleurs ont été licenciés, un acte que qualifie Asmaou Doukouré d’illégal.

Elle affirme :   «Nous exigeons la réintégration de nos camarades Amadou, Alhassane et Sampil qui a accidentellement cassé le pot, tous licenciés de l’hôtel Sheraton. Ça fait aujourd’hui un an qu’ils ont été arbitrairement licenciés par la complicité de la directrice des ressources humaines de Sheraton grand Conakry et l’inspecteur général du travail et l’inspecteur général de régional de Conakry qui a donné une autorisation de licenciement illégal. On n’a pas profité de cette journée internationale du travail décent pour faire cette conférence de presse. Nous sommes en unités d’action et en solidarité d’actions syndicales. Sept 07 centrales syndicales sont venues nous soutenir et les partenaires aussi. Ça fait plus d’un an que nous sommes entrain de nous battre pour leur intégration parce que c’est un licenciement arbitraire. Nous exigeons leur intégration, nous ne voulons pas de règlement. Si rien n’est fait dans deux semaines, nous avons des lois qui nous autorisent à agir».

Amadou Diallo, secrétaire général du syndicat à l’hôtel Sheraton Grand Conakry, père de deux enfants. L’une des victimes raconte, « Je travaille à l’hôtel Sheraton Grand Conakry depuis son ouverture, 2016. J’ai été licencié et je lutte pour l’amélioration des conditions des travailleurs à l’hôtel. E croit au syndicalisme indépendant, démocratique. Puisque je réclamais les droits légaux des travailleurs auprès de la direction, j’ai été abusivement et arbitrairement licencié par le groupe Topaz Palma Guinée les propriétaires de l’hôtel Sheraton Grand Conakry. Mon licenciement a eu avec la complicité de l’inspection générale du travail sous l’ancien régime présidentiel (…)».