À Genève, l’élaboration laborieuse de la liste des participants freine, voire bloque, le processus de préparation de la conférence de Genève sur la Syrie. Prévue en juin, cette conférence de paix a été reportée au mois de juillet, au mieux. Les émissaires de la Russie, des Etats-Unis et de l’ONU sont restés sur leurs positions.
Les discussions menées ce mercredi 5 juin entre les vice-ministres des Affaires étrangères des Etats-Unis et de la Russie, et le médiateur de l’ONU, n’ont pas permis de surmonter les difficultés dans un contexte alourdi par le dossier des armes chimiques.
L’opposition au régime de Bachar el-Assad n’a toujours pas dit si elle entend se joindre aux négociations. Des tractations internes sont en cours, pour établir la composition éventuelle de la délégation. Mais rien n’est arrêté, tant sur le plan du principe que dans le choix des émissaires.
L’autre point de friction a porté sur l’envoi éventuel d’une invitation à l’Iran. Plusieurs pays, dont la France, s’y opposent. La question n’a pu être tranchée. Tant et si bien que la conférence de la paix, prévue initialement en juin, est formellement reportée et pourrait se tenir en juillet. Une nouvelle séance préparatoire est convoquée le 25 juin pour, si faire se peut, sortir de l’impasse.

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