A un point de presse animé  mercredi 06 mars 2019, les victimes du déguerpissement du centre Directionnel de Koloma (Kaporo-rail) ont donné des statistiques sur les familles victimes de ce déguerpissement entamé depuis le 18 février 2019 par le Ministère de la ville et de l’Aménagement du territoire.

Selon un bilan provisoire dressé par ces victimes constituées désormais en collectif que 570 familles ont été sommées d’abandonner leurs maisons pour cette opérations. El hadj Alpha Oumar Diallo, l’une des victimes explique que la la zone réservée dont on parle n’a été effective seulement qu’en 1989. «cela a trouvé que nous on était déjà sur place.»
« Vraiment on ne sait quoi faire, nous avons des enfants, des femmes, des vieillards  qui dorment à la belle étoile sous des couvertures; on est handicapés à jamais… C’est pourquoi nous appelons à l’aide de toutes les personnes de bonne volonté.», a déclaré El hadj Alpha Oumar Diallo.

«Il faut que justice soit faite pour nous, il faut que nous soyons réintégrés dans notre dignité car nous nous sentons plus guinéens», a difficilement lâché sous le coup de l’émotion, ce sexagénaire Mamadou Samba Sow.

Il y a à ce jour de façon provisoire 570 familles qui sont concernées par ces déguerpissement, dans ces familles, le nombre de personnes récences est de 9 434 personnes. Il y’a 83 familles aujourd’hui qui sont dans des situations très critiques et qui sont sans abris. Parmi ces 570 familles, 88 ont un besoins réels en nourriture; 808 élèves sont dispersés dans la nature et ne peuvent plus étudier car les 13 écoles privées de la zone dont chacune a au minimum 300 élèves ont été ravagées par la machine de la  »haine ».

Moussa Moïse KEITA