L’association des Jeunes Avocats de Guinée (AJAG) était face a donné une conférence de presse mercredi 5 juillet 2017. Au cours de cet échange avec les journalistes, les conférenciers ont donné leur avis sur la situation des droits de l’Homme en Guinée.
Dans son intervention, Me Pépé Antoine Lamah, chargé de communication de ladite association a toutefois déploré les actes de justice populaire qui sont, de nos jours, fréquents en Guinée, avant de réaffirmer son attachement au respect des droits fondamentaux, de la personne humaine et de sa dignité tel que consacré par les instruments juridiques nationaux et internationaux.
Il rappelle que l’époque de la justice populaire est révolue, « La Guinée n’est pas sur une autre planète, elle dispose des institutions judiciaires et des règles de procédure suivant lesquelles, tout citoyen peut obtenir le respect ou la sanction de son droit qui est violé ou contesté », a souligné Me Pépé Antoine Lamah.
Le chargé de communication de l’AJAG a également déploré certains comportements adoptés par des agents de la police et la gendarmerie sur les dossiers judiciaires. « Au-delà du fait qu’ils n’ont pas la qualité de procéder ainsi, il est tout aussi inadmissible en droit que les suspects soient présentés à la presse, à visage découvert, avant d’être mis à la disposition de la justice », a-t-il condamné.