Le tout nouveau ministre de la justice Maitre Seick Sacko après sa prise de fonction le lundi dernier, décline ses priorités sur notre site. En première position Maitre Seick Sacko compte s’atteler au respect de l’Etat de droit en guinée. Il s’engage d’éviter de faire l’ingérence dans l’appareil judiciaire de l’Etat. En plus il déclare que, bien juger est un art politique, au sens institutionnel qui doit être façonné par les hommes et pour les citoyens. « Il faut réhabiliter la justice avec soi même, pour réconcilier avec sa propre population », a-t-il martelé.
Dans sa feuille de route, Maitre Seick Sacko priorise la formation des magistrats, car il a enseigné à la faculté de droit à Montpellier. En effet, cette nouvelle nomination du ministre Sacko qui travaillait jusqu’ici au Baro de Montpellier, nourrit quelques espoirs chez certains spécialistes de la justice, même si d’autre restent sceptiques. Pour Maitre Ibrahim Beavogui, le nouveau ministre inspire confiance aux professionnels de la justice, dans la mesure où, il a déclaré que son cabinet n’est pas une juridiction.
« Le ministre a précisé que, seuls les juges sont juges, il n’intervient que, pour accompagner les juges dans leurs actions quotidiennes », déclare Maitre Ibrahima Béavogui. Pour Maitre Doura Cherif, les spécialistes de la justice ne pourront juger le ministre que dans les faits. « Vouloir reformer la justice guinéenne sans chercher à la comprendre, c’est une façon de soigner un malade sans le diagnostiquer. Et puis, on risque de se retrouver à la case de départ. Je reconnais cas même que la justice guinéenne a plusieurs tares de nos jours mais, il faut la comprendre d’abord avant de parler des reformes », a-t-il rappelé.
De son coté maitre Mory Doumbouya souligne que « les avocats sont des partenaires incontournables de la justice guinéenne. Nous allons œuvrer aux cotés des nouvelles autorités pour redorer les blasons de justice guinéenne à l’image des autres justices dans les pays Africains ».
Pour rappel Maitre Seick Sacko âgé de 60 ans, est père de deux enfants. Ce franco-guinéen spécialiste en droit public a prêté serment au Baro de Montpellier en 1992. Après 37 ans en France, il pose sa valise dans le nouveau gouvernement Guinéen. Il ne reste plus qu’au ministre de la justice de mettre son expérience et son carnet d’adresse au service de sa nation
Thierno Abdoul Baldé :
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