Après la mise en place du cabinet du chef de file de l’opposition guinéenne, le juriste Mohamed Camara s’est exprimé sur la question. Pour lui la décision qui vient d’être prise par Cellou Dalein Diallo chef de file de l’opposition comporte des incohérences juridiques

Mohamed Camara, reconnait tout d’abord qu’il existe une loi qui lui accorde  le statut  de chef de file de l’opposition. Et  c’est la loi 036 du 23 décembre  2014.

Selon M .Camara, cette décision de Cellou Dallein DIALLO renferme de failles. Il soutient de ce fait que dans la mise en œuvre, les deux résolutions n’ont pas été complétées pour indiquer le fonctionnement et le critère pour meubler ce cabinet :

« Même la décision n°1 qui vient d’être prise par le chef de file de l’opposition guinéenne comporte des incohérences juridiques  vers la fin, il n’a fait ampliation que des partis politique de l’opposition  républicaine.Il n’est nullement fait ampliation au niveau du président de la république, ni même au niveau du ministère du budget et de l’économie parce qu’il y’a des implications financières. Encore non moins de l’Assemblée nationale qui a votée la loi et les deux résolutions » a-t-il indiqué.

Le juriste regrette également l’utilisation du cachet de l’UFDG  en lieu et place  de celui du chef de file de  l’opposition.

« Les ampliations et les cachets sont importants parce que l’argent qui va être dédié à cela, il faudrait qu’il ait un contrôle par la cours des comptes »a-t-il ajouté.