Organisée par le Syndicat des Professionnels de la Presse privée de Guinée (SPPG), cette journée porte ouverte, qui s’est tenue à la maison de la presse de Coléah (Matam), ce mardi 1er août 2017, a permit aux journalistes venus de différents médias de se retrouver, pour donner leurs avis sur le projet de convention collective déjà élaborée. La mise en place de cette convention permettra désormais de protéger les journalistes mais aussi changer leurs conditions de vie et de travail.
Avec pour devise « Responsabilité, Compétence et le Bien-être », le SPPG s’est inscrit donc dans une dynamique de négociation avec les autorités compétentes et les patrons de médias pour la mise en œuvre effective de cette convention collective qui jusqu’ici traîne.
Le secrétaire général du SPPG, Sidi Diallo a profité de l’occasion pour revenir sur les résultats d’une enquête réalisée dans une trentaine de radios de la place :
« Après une enquête menée dans 30 Radios privées commerciales et communautaires, émettant à Conakry et à l’intérieur du pays, par l’Association des Jeunes Reporters (AJR) en 2015. Le rapport d’enquête indique que sur ces 30 radios privées, seulement 2 radios accordent réellement un contrat de travail à leurs journalistes et seulement 11 de ces médias respectent le Salaire Minimum Interprofessionnel Garantie (SMIG). Seulement 3 radios sur les 30 assurent leurs employés à la caisse nationale de la sécurité sociale ou dans une banque d’assurance. »
Selon lui, c’est pour renverser cette tendance que sa structure syndicale a prit l’initiative de porter le projet de convention collective de presse en commun accord avec toutes les parties prenantes afin d’ouvrir ensemble une nouvelle page de l’histoire de la presse guinéenne digne et responsable .
A travers cette journée porte ouverte, dit-il, le SPPG va également définir des stratégies pour le perfectionnement du travail effectué par ledit syndicat. Ceci pour consolider l’unité et l’engagement des travailleurs de la corporation pour faire de cette convention collective de presse une réalité en Guinée.
Dans son combat pour l’adoption de la convention collective des journalistes en Guinée, le SPPG se montre très déterminé à aller jusqu’au bout .Mais son secrétaire général affirme que ce n’est nullement pas une guerre déclarée à l’endroit des
Patrons de presse mais plutôt définir une plateforme sociale œuvrant pour le bonheur des employés de la presse dans le pays.