La COP23 se poursuit à Bonn en Allemagne. Les jeunes activistes du climat haussent le ton à travers leurs différents projets. Ils se montrent très déterminés à prendre part aux négociations et à influencer les décideurs dans la prise de décision. 

Ces jeunes Guinéens ne sont pas en marge de ce mouvement jeune mondial. Le climat de planète s’est modifié par les causes naturelles, mais les réchauffements climatiques actuels sont dus à l’augmentation du dioxyde de carbone (CO2). Ce phénomène se fait ressentir en Guinée ou des pratiques nuisibles pour l’environnement sont signalées.

 Fatoumata Stell Conté, responsable à Guinée écologie revient sur quelques unes : «La Guinée a beaucoup ressenti le changement climatique à travers le déboisement, il y a aussi le fait que dans notre pays, nous avons de vieilles voitures qui circulent tout en dégageant des fumés noirs qui polluent l’environnement. Nous avons tous constaté que cette année, il a moins plu pendant la saison hivernale à Conakry. Au mois d’octobre par exemple, les maisons étaient invivables à cause de la chaleur.» 

Lire aussi: Allemagne Cop 23 à Bonn : la Guinée quasi-absente aux négociations

L’un des facteurs qui contribue le plus à la pollution de l’environnement dans le pays, reste et demeure l’insalubrité. Une situation que dénonce et condamne la jeune activiste : «La Guinée est trop sale et la gestion des ordures pause des problèmes. Pourtant, les ordures dégagent le CO2 et la chaleur. Donc, naturellement, elles polluent l’environnement et l’écosystème.»

Pour résoudre ce fameux problème lié à la gestion des ordures en Guinée, Fatoumata Stell Conté à travers son ONG est à la COP23 pour défendre un projet allant dans ce sens : «Je suis venue à la COP avec un projet que je compte présenter aux partenaires. C’est un projet concernant le tri des ordures.En Allemagne ici, les ordures sont triées partout, même dans les maisons, on voit qu’il y a une partie ou il faut mettre les déchets plastics, une autre pour les déchets papiers et un lieu pour les déchets biodégradables.»

D’autres ONG guinéennes et la société civile sont également à Bonn pour discuter sur comment réduire l’émission des gaz à effet de serre en deçà de 2°C.